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Folie Furieuse
18 août 2012

Je ne sais pas comment vivre cette nuit.Je ne

Je ne sais pas comment vivre cette nuit.

Je ne sais pas...


 

Il me plaquait sous lui, il me tenait les bras, je me débattais j'avais mal, il essayait de m'embrasser, puis il rigolait, se moquait en disant des choses telle que "tu crois vraiment que je vais te violer ?"

 

Il parlait beaucoup.

J'étais effrayée, et en même temps je m'amusais. Je ne savais pas si je devais rire ou avoir peur. Je ne savais pas si il plaisantait ou bien si...

Il souriait, mais dans ses yeux noirs, brillait une lueur desespérée. 

L'ange me disait bien de me méfier des personnes desespérées.

 

Il disait "Tu essayes de te débattre, mais ça ne sert à rien. Tu ne pensais pas que j'avais autant de force hein ? Tu m'as toujours pris pour un idiot..."

Je lui disais " Mais non..."

Il disait "Oh si."

Il essayait de me convaincre... Il essayait de me déshabiller, de retirer le boxer qu'A. m'avait prêté. Alors je criais. Lui disait d'arrêter. Et quand il voyait que vraiment j'avais trop peur, alors il m'écoutait, il arrêtait. Puis il recommençait. Il m'embrassait les cuisses, je le giflais, alors il me giflait aussi. J'étais indignée, mais amusée en même temps...

J'aurais pu partir, mais je ne l'ai pas fait. Alors, je ne sais pas, je ne sais pas comment vivre cette nuit. Je ne sais pas. Insistait-il parce qu'il pensait que j'avais envie ou besoin que l'on me force ? C'est vrai qu'avec les autres je ne suis pas très claire, il faudrait déjà que je le soit avec moi-même.

J'étais revulsée et en même temps excitée...Attirée par lui, par le combat...Lionne, oui c'est vrai. Et révulsée par les même choses. Sans compter sa petite amie. Il avait bu. Pourtant, il parlait bien, très bien même. On aurait dit un poète...

Un poète fou. D'ailleurs je n'arrais pas de lui dire "Mais tu es fou !"

Il me disait "Tu es belle Julie, tu es belle dans ta force...Dans ton instinc de survie..." Puis il enchaînait par "Allé déshabille toi, tu as un joli corps, c'est dommage de ne pas le montrer !"

 

Je cachais mon buste avec une couette et je serrais les cuisses aussi fort que je le pouvais. 


Et finalement, nous nous sommes endormis, main dans la main, sa condition pour qu'il me laisse en paix. 

 

En m'endormant, je songeais que je n'avais vraiment pas de force, que si il avait voulu, il aurait pu faire me faire n'importe quoi.Mes bras me faisait mal. Je m'était trop débattu pendant qu'il serrait mes poignets. A un moment, il m'avait même retourné le bras. 

C'est assez étrange quand j'y pense...Le plaisir de dominer ?

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